1. |
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Quand j’étais tout jeune
Rien qu’un enfant
Je pensais être invincible
Je ne voyais pas passer le temps
Lorsque j’ai grandi
C’est là que ça m’a frappé
L’insécurité a commencé à me parler
Quand elle m'a parlé
Rien que quelques mots
Un visage parmi des milliers
Je n’étais qu’un numéro
J’ai perdu mes couleurs
Comme un jean délavé
J’ai perdu ma valeur, on me l’a volé, on me l’a volé
Je suis une marionnette à la recherche de ciseaux
Je suis comédien à la levée du rideau
Si seulement un pansement pouvait guérir les sentiments
Je serais invincible,finalement
Quand j’aurai coupé les fils
Je serai libéré
Je ne serai plus immobile
Je pourrai finalement me sauver
De ce qu’elle m’a causé
Des mensonges qu’elle m’a contés
Le soleil va se lever…
Je suis une marionnette à la recherche de ciseaux
Je suis comédien à la levée du rideau
Si seulement un pansement pouvait guérir les sentiments
Je serais invincible,finalement
Oiseau blessé
Tu peux t’envoler
Arrête de te comparer
Tu es parfait comme tu es
Je suis une marionnette à la recherche de ciseaux
Je suis comédien à la levée du rideau
Si seulement un pansement pouvait guérir les sentiments
Je serais invincible,finalement
Je suis une marionnette à la recherche de ciseaux
Je suis comédien à la levée du rideau
Si seulement un pansement pouvait guérir les sentiments
Je serais invincible finalement, finalement
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2. |
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Si je prends ton masque
Je deviendrai brute
Je deviendrai bourrasque
Sans un point de chute
Si je prends tes chaines
Je serais à genoux
Sous le poids de la haine
Qui tend la corde à mon cou
Si je prends ta tristesse
Entre mes deux mains
Qu’elle devient gentillesse
Qu’elle fleurisse enfin
Si je prends tes blessures
Qu’elles guérissent une à une
Sans demi-mesure
Je les offre à la lune
Puisque je ne prends rien
Pas même tes états d’âme
J’attends le destin
Qui nous réclame
Si je prends ta tristesse
Entre mes deux mains
Qu’elle devient gentillesse
Qu’elle fleurisse enfin
Si je prends ta tristesse
Entre mes deux mains
Qu’elle devient gentillesse
Qu’elle fleurisse enfin
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3. |
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C’est pas un rêve, c’est pas d’la frime
Le tour du monde en 80 rimes!
Les touristes au 7e ciel
Gravissent la tour Eiffel
Les boutiques sont débordées
Les passants sont épatés
Le Big Ben et la Tamise
L’Italie et ses Églises
Milan, la carte de mode
Venise, un tour en gondole
Parait que l’Asie rassasie
En Inde, en Chine, et au Japon
On mangera des sushis
De l’anguille et du thon
Kimono, karaté
Le sumo, le saké
Le musée d’Hiroshima
La bombe qu’on n’oublie pas
C’est pas un rêve, c’est pas d’la frime
Le tour du monde en 80 rimes! (bis)
Artisanat exotique
Chaleur humaine de l’Afrique
Le Mali, le Congo
Jusqu’au Kilimandjaro
Safari et diamants
Des sourires à pleines dents
Sénégal ou Togo
Ca m’est égale ready to go
Du Niger à l’Ouganda
Aux grands plateaux du Kenya
Le Cap et la Côte d’Ivoire
Riche berceau de l’histoire
Poursuivons notre périple
Sur les eaux troubles du Nil
Jusqu’aux pyramides d’Égypte
S’aventurer dans une crypte
C’est pas un rêve, c’est pas d’la frime
Le tour du monde en 80 rimes!(bis)
Australie lointaine
Terre des aborigènes
Terre aride, désert immense
Côtoient les villes les plus intenses
Faut troquer …tuque et mitaines
Pour les plages mexicaines
Les vagues au bout des orteils
Un vent chaud dans les oreilles
Yucatan, Varadero
La Havane, Cayo Coco
3-2-1-zéro : party!
On danse sous les palmiers
Vive la musique latine
Sur le bord de la piscine
Des iles Turquoises et des plages
Tout droit sorti d’un mirage
C’est pas un rêve, c’est pas d’la frime
Le tour du monde en 80 rimes!(4 x)
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4. |
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Une soirée d’étoiles
Pour nous faire penser
Une soirée d’étoiles
Pour nous faire avancer
Une étoile scintillante
Dans le ciel de la nuit
Une flamme de chandelle
Silencieuse, pleine de vie
Réunis dans un cercle
Entourés d’amis
On dévoile nos secrets
Et ce qu’on apprécie
Une soirée d’étoiles
Pour nous faire penser
Une soirée d’étoiles
Pour nous faire avancer
Le silence, la délivrance
La patience, la puissance
Nous ont donné la chance
De libérer notre souffrance
La brise de la mer
A balayé notre misère
Nos problèmes d’hier
Sont maintenant plus clairs
Une soirée d’étoiles
Pour nous faire penser
Une soirée d’étoiles
Pour nous faire avancer
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5. |
Kailyn Cloutier - Élisa
03:29
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Elle traine une mine basse
Un profil de guerre lasse
Est-elle rongée par le remord
D’avoir échappé à la mort ?
Abandonnée ou naufragée
À même un rivage étranger
On peut échapper à la guerre
Mais pas aux souvenirs amers
À quoi bon éviter la mort
S’il faut succomber aux remords
Est-ce qu’elle comprend quand on lui parle ?
Sait-elle seulement qu’on la regarde ?
Les mains tremblantes le visage pâle
Elle reste toujours sur ses gardes
Élisa rêve à ses parents
Élisa pleure ses enfants
Du bureau de l’immigration
Elle sort comme d’une prison
On peut échapper à la guerre
Mais pas aux souvenirs amers
On peut échapper à la mort
Plus facilement qu’aux remords
Quand d’autres ont péri sous ses yeux
Peut-on prier sous d’autres cieux ?
Incapable de gratitude
Elle apprivoise la solitude
Elle sait que son plus grand défi
Est d’aimer à nouveau la vie
On peut échapper à la guerre
Mais pas aux souvenirs amers
On peut échapper à la mort
Plus facilement qu’aux remords
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6. |
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J’suis juste un pauvre sans-abri
J’ai pas de vie, je suis maudit
Les gens passent sans me voir
Indifférent au désespoir
Alors je fouille les débris
Je me sens seul, mon ciel est gris
J’ai une sale gueule, de vieux habits
Et un vieux panier qui me suit
J’ai beau fouiller, ou bafouiller
Je trouve rien, je suis paumé
Je maudis le capitalisme
Et je souris au communisme
Un p’tit bunker tout en carton
Protège mon cœur et ma raison
Je tends la main ou mon chapeau
Je suis le clochard du métro
J’ai pas d’emploi, ça m’rend malade
J’ai pas d’salaire, j’ai pas d’salade
J’ai qu’un ami, un chien fidèle
Et deux ou trois chats de ruelle
Quand j’ai trop soif, quand j’ai trop faim
Quand j’ai trop froid, quand j’suis pas bien
Je rentre à la maison du Père
Me réchauffer avec mes frères
Un p’tit bunker tout en carton
Protège mon cœur et ma raison
Je tends la main ou mon chapeau
Je suis le clochard du métro
Il y a longtemps, il y a des lunes
Que je promène mon infortune
J’ai plus de toit, mais sous le pont
Un petit rien tout en carton
Un p’tit bunker tout en carton
Protège mon cœur et ma raison
Je tends la main ou mon chapeau
Je suis le clochard du métro
Un p’tit bunker tout en carton
Protège mon cœur et ma raison
Je tends la main ou mon chapeau
Je suis le clochard du métro
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7. |
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Il fait noir, je suis seule, personne ne me comprend.
La solitude me ronge, à m’en glacer le sang.
Tous les regards me frappent violemment,
Car selon les autres, je suis différente.
J’aimerais tout révéler, mais par peur d’être jugée,
Je reste ici, je reste cachée.
On dit que le temps arrange les choses,
Mais il semble que le mien soit resté sur pause.
Je ne suis pas ce qu’on appelle standard,
Mais s’tu une raison de me mettre à part?
Je suis enfermée, personne me tend la clé,
À rester ici, j’en ai plus qu’assez.
Il faut que je trouve la solution,
J’aimerais sortir, j’en perds la raison.
Je ne suis pas ce qu’on appelle standard,
Mais s’tu une raison de me mettre à part?
J’entrevois une percée de lumière,
Il est temps de franchir cette barrière.
Montrer aux autres qui je suis réellement,
Ne plus marcher à contretemps.
Je ne suis pas ce qu’on appelle standard,
Mais s’tu une raison de me mettre à part?
Aujourd’hui, je sors du placard,
Pour m’ouvrir à l’arc-en-ciel des regards.
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8. |
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Des yeux bleus océan
Des cheveux dans le vent
Un visage maquillé
Des dents blanches alignées
Une taille cintrée
Des fesses bombées
Une poitrine généreuse
Des jambes gracieuses
Voici à quoi tu veux ressembler
Pour être sur papier glacé
Pour être comme elles
Devenir top modèle
Parfumée de Chanel
Pour te sentir belle
Parfumée de pression
À l’odeur d’Obsession
Cendrillon est ton idole
Mais la beauté n’vient pas d’une fiole
Voici à quoi tu veux ressembler
Pour être sur papier glacé
Pourquoi se laisser manipuler ainsi?
Pourquoi se laisser traiter ainsi?
Pourquoi vouloir ressembler à ces filles ?
Pourquoi ne réalises-tu pas que tu brilles ?
Voici à quoi tu veux ressembler
Pour être sur papier glacé
Voici à quoi tu veux ressembler
Pour être sur papier glacé
Voici à quoi tu veux ressembler
Pour être sur papier glacé
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9. |
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Est-il possible de rebâtir
Donne-moi les outils
Donne-moi les outils
Comme une tornade, irrationnelle
J’ déracine les gens, c'est pas personnel
T'es pas la seule à avoir la face mouillée
C’est gris, c’est froid, j'ai pas l’ temps d’ jouer
Comme un boulet de démolition
Dans une zone de construction
Je brise les murs, un après l’autre
J'attends pas que la bombe saute
Est-il possible de rebâtir
Donne-moi les outils
Donne-moi les outils
Plus qu’une nouvelle couche de peinture
Il faudrait une rénovation, c’est sûr
J’ai besoin d’être allumée
D’électricien, de points d’ sutures
Calmer mon cœur, mon corps, mon âme,
Dites à mes pieds d’arrêter de courir
Comme un casse-tête qu’on a défait
On peut toujours le reconstruire
Est-il possible de rebâtir
Donne-moi les outils
Donne-moi les outils
Donne-moi les outils
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||||
10. |
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Mon frère est mort avec une balle dans le dos
Ma mère frustrée, ne dit jamais un mot
Ma sœur est dans un gang de rue
Et mon père est disparu
Un cycle qui tourne toujours en rond
De génération en génération
Une vie de misère passive
Jusqu’à ce que mort s’ensuive
Mes problèmes me suivent à l’infini
J’veux sortir de cette misérable vie
Il y a nulle part où aller
Il y a personne pour m'aider
Un cycle qui tourne toujours en rond
De génération en génération
Une vie de misère passive
Jusqu’à ce que mort s’ensuive
Je vois une fusillade chaque jour
J’veux oublier ce qui est alentour
Seul les drogues peuvent me parler
Je veux tout abandonner
Un cycle qui tourne toujours en rond
De génération en génération
Une vie de misère passive
Jusqu’à ce que mort s’ensuive
|
||||
11. |
||||
Ça fait treize ans que je vis
Et j’ai vu des nouvelles
D’enfants qui pleurent dans les ruelles,
D’enfants qui vont au combat.
Mais j’ai aussi vu
Des personnes généreuses,
Des soldats qui perdent leur vie
Pour sauver la mienne.
Il me reste beaucoup d’années
Mais qu’est-ce qui est important?
Peut-être une famille, une bonne vie
Qui est-ce que je suis ?
Tic…tic… tic….
J’dois continuer
Il me faut plus de temps
S’il te plait, attends
Tic…tic…tic…
J’veux pas mourir
Je dois à tout prix réussir
Ça fait quatorze ans que je vis
Et j’ai vu beaucoup de mal
D’ enfants qui ont faim, des orphelins
Mais y’a aussi du bien
Des profs qui nous font découvrir
Des policiers qui nous protègent
Je vais essayer
Ça va être compliqué
Je rêve de liberté dans l’avenir
Ça fait quinze ans que je vis
Et j’ai vraiment envie de sauter du lit
Et de crier au monde entier :
«Que m’as-tu appris?»
Vais-je dévouer mon temps
À laisser souffler le vent
À ignorer les évènements?
À seulement regarder ce monde passer
À courir après l’argent
À courir après le pouvoir?
Monde, je te l’demande encore :
«Que vas-tu m’apprendre?»
Tic…tic… tic….
J’dois continuer
Il me faut plus de temps
S’il te plait, attends
Tic…tic…tic…
J’veux pas mourir
Je dois à tout prix réussir
Ça fait seize ans que je vis
Et j’ai enfin compris :
La quête n’est pas de voir qui porte la couronne
La quête n’est pas de voir qui est parfait
Si tu veux mener ta quête
Cherche dans ton cœur
Ça va t’aider…
Peut-être
Tic…tic… tic….
Tic…tic… tic….
Tic..tic…tic..
J’dois continuer
Il me faut plus de temps
S’il te plait, attends
Tic…tic…tic…
J’veux pas mourir
Je dois à tout prix réussir
Tic…tic….tic
J’dois continuer
Il me faut plus de temps
S’il te plait, attends
Tic…tic…tic…
J’veux pas mourir
Je dois à tout prix réussir
|
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12. |
Océane Jacques - Selfie
03:51
|
|||
Que tu sois sur un Bixi
En taxi ou en ski
Que tu sois en avion
Ou dans l’traffic sur un pont
Ou bien dans ta Ferrari
En buvant ton Pepsi
Toujours le temps
Toujours le temps d’un selfie.
En lisant Nagasaki
Allongé sur ton lit
Peu importe c’que t’étudies
L’histoire ou la chimie
Ça ne fait pas de mal à autrui
Faut le dire aux amis
À travers,
À travers un selfie.
Ton pouvoir de séduction
Dans l’exagération
A des tendances narcissiques
Et t’expose en public
Devant deux fans hystériques
Que c’en est pathétique
Quand vous likez ,
Quand vous likez tes selfies.
Alors tu pars en voyage
Avec ou sans bagages
Oublie la photographie
Des beautés de la vie
Car depuis que ton image
Surpasse le paysage
Y’a rien de mieux
Y a rien de mieux qu’un selfie.
Que tu sois en Italie
En Russie ou ici
Ou bien en Afghanistan
Su’le dos d’un éléphant
Toi, tu souris pis tu penses
Qu’on pense que t’as une vie
Quand tu te prends,
Quand tu te prends un selfie.
Et devant la tour Eiffel
Que tu trouves tellement belle
Devant l’image de Céline
De Gandhi, de Poutine
On ne voit sur ta photo
Que ta face, ton égo
Toi, tu te prends
Toi, tu te prends en selfie.
Devant une ville en cendres
Un beau jour de septembre
Un attentat chez Charlie
Dans les rues de Paris
À la mort de ton papi
Allongé dans son lit
Toujours le temps,
Toujours le temps d’un selfie.
Pour ta photo de profil
T’essaies d’être subtil
Tu te crois photogénique
Quand tu poses en public
Y’a personne qui te sourit
Pas grave, t’as juste une vie
Toi ,tu te prends
Tu te prends un selfie
Pis tout en bas de ta pic
Une phrase philosophique
Même si personne ne comprend
T’as l’air intelligent.
Une image a deux visages
Tu t’allonges sur ta page
Le temps d’un dernier selfie.
Un dernier selfie
Un dernier selfie
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international de la chanson de Granby.
JTT est un concept unique pour les élèves de 14 à 17 ans. Dans des écoles canadiennes, les jeunes ont écrit plus de 600 textes de chanson en français. Les meilleurs ont été mis en musique par d'anciens demi-finalistes du FICG.
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